Carnet de voyage en Sardaigne – Arbatax

Bon, j’aurais mis beaucoup de temps à sortir ce carnet de voyage… Je sais pourtant comment ça marche : plus on attend plus c’est difficile de s’y mettre, surtout quand on considère la tonne de photos carte postale à trier et retoucher, et les souvenirs d’été à se remémorer ! Au delà de ça, j’ai assez peu de temps à consacrer au blog depuis la rentrée, car j’ai commencé un nouveau job ! Enfin, assez bavardé, rentrons dans le vif du sujet : voici la première partie de mon carnet de voyage en Sardaigne !
Dans ce premier volet, je vous dévoile le lieu où nous avons séjourné et une petite balade sur le port d’Arbatax.

Arbatax Park Hotel

A première vue, le resort Arbatax Park Hotel – le plus grand resort de Sardaigne, couvrant plusieurs dizaines d’hectares – ne semble pas forcément le lieu idéal pour des vacances tranquilles en amoureux. Nous avons découvert avec un peu d’appréhension que le complexe hôtelier est composé de 6 hôtels, au coeur du parc naturel de Bellavista, à l’est de l’île.

Heureusement, c’est une nature plutôt bien préservée que nous avons pu observer. Par ailleurs, notre hôtel, le Borgo, était parmi les 6, le meilleur compromis en termes d’ambiance et de tranquillité : les bungalows sont assez bien isolés les uns des autres, les piscines rigoureusement pensées pour différents « publics » (une pour tous, une seconde uniquement pour adultes en quête de quiétude), la plage est bien aménagée sans être trop grande ni trop « bétonnée ».
Il s’agit de la Plage Cala Moresca et se compose simplement d’un petit débarcadère, d’un ponton tout simple et d’un espace aménagé avec une petite dizaine de transats tout au plus.

C’est une immense chance d’avoir pu séjourner dans ce parc naturel qui héberge de nombreux spécimens de la faune et de la flore typiques sardes. Chaque soir, une visite guidée du parc est proposée : la balade serpente parmi les oliviers, eucalyptus, lentisques et myrtes. Au détour d’un chemin, vous pourriez tomber nez à nez avec de nombreux animaux : moutons, chèvres, chevaux nains dela Giara, ânes et notamment ânes albinos, sangliers… J’avais un petit espoir de voir des marcassins mais malheureusement non ! Au dessus des roches rouges qui bordent le littoral, nichent de nombreuses espèces d’oiseaux également.

Bon, inutile de préciser, je suis un peu « l’amie des bêtes », donc pas bien compliqué de m’attendrir du coup. Mais quand même, comment résister à autant de mignnonnerie ?? Certains animaux sont bien entendu placés dans des enclos, plus particulièrement les plus « dangereux » (chevaux et sangliers), mais sinon, tous les autres sont en quasi liberté totale !

Je vous laisse juger de mon état « gaga » avec ce jeune poulain qui « me mange littéralement dans la main »… ça se passe de commentaires non ? (la tenue 100% touriste c’est cadeau !)

C’est sans nul doute ce que j’ai le plus aimé à propos de cet hôtel : être plongée en pleine nature, la mer d’un côté, la campagne de l’autre. Je n’ai pas pris beaucoup de photos des « parties communes » donc je ne pourrais pas vous en dévoiler davantage ! Mon bilan reste globalement positif : si l’ambiance est très familiale, il est cependant assez facile de se trouver un coin calme pour bouquiner, bronzer ou les deux. Les excursions proposées sont plutôt variées et intéressantes également, je reparlerai de ça dans le second volet !

Balade à Arbatax

L’hôtel Borgo se situe à l’extrémité nord du parc, sur la colline qui surplombe la baie de Cala Moresca. En sortant de l’hôtel, on accède d’ailleurs très facilement à un point de vue sur Cala Moresca, très joli avec sa petite plage et les petites paillottes perdues dans les feuillages juste au dessus.

En descendant davantage, vous rejoignez en 5-10min le port d’Arbatax. Comme pour toute ville sarde, il est recommandé de faire vos visites en dehors des heures de sieste soit entre 14h et 16h, c’est assez impressionnant, on dirait des villes mortes ! Si vous continuez 5min sur votre droite, vous verrez se dresser au loin les fameuses pierres rouges si caractéristiques à la région d’Ogliastra et bien connues en Sardaigne.

Les formations de porphyre rouge font penser aux paysages d’Arizona avec leurs formes allongées, la taille en moins ! La couleur rouge rosée provient de la forte concentration ferrugineuse dans ces roches. Elles s’étendent par la mer jusqu’aux côtes de Santa Maria Navarese, un peu plus au nord, elles forment une petite île, où de nombreuses colonies de mouettes ont élu domicile !

J’ai cherché un peu partout sur le Net mais je n’ai pas pu identifier si le grand trou formé dans la roche est naturel ou pas. La forme très régulière serait étonnante si le trou était bel et bien l’oeuvre de Dame Nature… La vue depuis la grotte donne sur un gouffre de 3-4m de haut, c’était impressionnant à voir !

En rentrant de cette balade, on s’est fait un petit dîner et c’est l’occasion pour moi de vous donner la seule bonne adresse de ce carnet de voyage ! Nous avons en effet, pas mal mangé sur le pouce en excursion et sinon, mangé bien sagement à l’hôtel. Le restaurant La Comida est situé face au port à côté d’une petite venelle toute mignonne : Via Lungomare, 68. Nous avons pu goûter aux fameux culurgiones, ces ravioles à la pomme de terre, ricotta, menthe et pecorino, un délice ! J’ai ensuite opté pour une pizza remixée à la sauce sarde : mozzarella et joue de porc, accompagnée de la bière locale Ichnusa !

 

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