Balade au Touquet

Il y a quelques mois je découvrais le Touquet, ses surprenants paysages, sa côte fouettée par le vent et son centre-ville tout mignon ! Une ville que j’ai beaucoup aimé et qui a ce côté très dépaysant et reposant. La mer à perte de vue, mais une mer gris-vert ! Ce qui m’a le plus plu, c’est en effet ce décalage avec les paysages marins que je connais. Pour moi la mer, c’est ce camaïeu de bleus, bordée de sable blond ou noir. C’est la mer façon hémisphère sud, elle nourrit tout un imaginaire de souvenirs de vacances pour les autres, elle est un repère d’espace et de temps pour moi… Ayant grandi au bord de la mer, j’ai associé au mot une vision unique ! Et je continue d’être surprise quand, au gré de mes voyages, j’enrichis ce mot de sens nouveaux, de sensations nouvelles et de visages pluriels.

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J’étais donc de passage au Touquet le temps d’un week-end pour une thalasso dont je n’ai malheureusement pas pu profiter, la faute à un vilain urticaire !
Heureusement, j’ai pu au moins profiter de belles balades le long du littoral et je vous livre donc un mini carnet de voyage, juste pour le plaisir de vous partager ces quelques photos.

Petit point d’histoire

Avant de commencer, faisons un rapide point historique. La ville du Touquet telle qu’on la connait aujourd’hui nait au milieu du 19ème siècle : c’est en 1837 qu’Alphonse Daloz, notaire parisien, acquiert 1600 hectares de dunes dans les bas-champs picards. Sur 800 hectares, il y plantera ce qui constitue aujourd’hui la forêt du Touquet : des pins maritimes, des aulnes et des peupliers.
Par la suite la ville va se structurer par l’arrivée des 2 phares, et d’une ligne ferroviaire qui liera Paris, Amiens et Boulogne via la gare d’Etaples, puis par la construction de lotissements successifs. Le premier de ses lotissements sera nommé par Daloz « Paris-Plage ».
C’est à ce moment que les british vont venir ajouter leur grain de sel (pour une station balnéaire, c’est le cas de le dire !) : en 1902, John Whitley et Allen Stoneham, deux propriétaires anglais de la société « Le Touquet Syndicate Ltd » rachètent aux Daloz les quelques 1100 hectares restants.
Pour renforcer l’attractivité de la station, d’autres lotissements sont construits, sont également construits des hôtels de luxe, deux casinos et de nombreuses infrastructures sportives.
C’est à la faveur de cette communion franco-britannique que la station poursuit un développement fastueux durant les Années Folles, et sur laquelle elle appuiera sa reconstruction après les destructions, pillages et bombardements qu’auront causé les 2 guerres mondiales.

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