Hello par ici ! Aujourd’hui je vous emmène avec moi dans le plat pays ! J’ai passé quelques jours dernièrement en Belgique et j’ai pu découvrir la jolie ville de Liège. Nous avons eu un temps magnifique, et même si je n’ai pas pu voir tout ce que la ville a à offrir, je voulais quand même vous montrer quelques photos de cette escale à Liège. Dès notre arrivée, ce qui surprend le plus est l’incroyable variété d’architectures que l’on peut voir à Liège. Le premier aperçu reste la Gare Liège-Guillemins, avec sa modernité colossale, puis plus on s’enfonce dans la ville, plus on retrouve l’architecture flamande et ses façades travaillées, les murs de briques rouges, le tout souligné par la Meuse. Au-delà de l’architecture, la ville m’a semblé chaleureuse et animée, sans doute à cause des hordes d’étudiants que l’on croise à chaque coin de rue.

Durant la première partie de la journée, nous avons essentiellement découvert les quais et les rues du centre de Liège. Nous avons même fait un tour au Carré d’or mais nous l’avons écourté : ce quartier rempli de bars est connu pour détenir l’un des débits de bière les plus élevés mais de jour, déserté, il fait presque peur ! J’ai même profité d’un peu de shopping en passant par la place Saint-Paul !
Après ces premières pérégrinations il fallait bien faire une pause déjeuner. Et quoi de mieux pour cela qu’une bonne adresse traditionnelle ? Nous nous sommes installés à la table de l’Industrie : véritable institution depuis 1930, cette brasserie sert depuis toujours la quintessence de la gastronomie liègeoise. Sans grande surprise, nous avons opté pour le boulet liégeois – une boulette de boeuf et de porc servie avec une sauce aigre-douce – et pour des moules-frites !

Et très sérieusement, il faut absolument goûter les moules frites à la Chimay, c’est un délice ! Les arômes de cette bière trappiste accompagnent parfaitement le côté iodé des moules et le côté généreux de la cuisson belge des frites ! Il faudra juste noter que si vous avez déjà une pinte sur la table, vous devrez aussi finir le reste de Chimay qui n’aura pas servi à la cuisson !

D’aucuns diraient que c’est une très mauvaise idée après un tel repas, mais c’est pourtant la vérité : après ce festin, nous avons décidé de prendre un peu de hauteur. Un peu, c’est peu dire car ce n’est pas moins de 374 marches qui constituent les escaliers de Bueren ou montagne de Bueren.

Cet imposant escalier rejoint la ville au quartier Féronstrée et Hors-Château au Péri et à la citadelle traversant les Coteaux.Nous savions à l’avance que l’ascension en vaudrait la peine, et nous avions raison. Arrivés au sommet de la pente, c’est tout Liège qui s’offre à vous dans un panorama impressionnant. Au dessus de l’escalier, la perspective plongeante donne presque le vertige et au delà, la vue fait voyager jusqu’au Sacré coeur… de Liège.

A mi hauteur de l’escalier, se cache un autre parcours, celui des Coteaux. Ce chemin à flanc de vallée permet de découvrir Liège au plus profond de son histoire et de son patrimoine. Malheureusement cet espace semble souffrir d’un manque de moyens et n’est pas assez entretenu : nous n’avons pu y accéder. Je n’ai pu voir que les entrées et les jardins à travers les barreaux…

Pour se consoler de cette déconvenue, il a bien fallu goûter à la fameuse gaufre de Liège ! Et pour cela, l’avis est unanime : c’est chez Une gaufrette saperlipopette qu’elle se trouve ! Il n’y a qu’à voir la queue de gourmands qui attend jusque dans la rue devant la pâtisserie pour comprendre… A l’intérieur de la pâtisserie, les douceurs sont empilées, empaquetées tout en couleurs et il y en a pour tous les goûts ! Nous avons opté pour une gaufre nature, classique, encore chaude et qui a embaumé de cannelle le trajet de bus jusqu’à la gare…